Les enfants ont besoin de réponses

Article paru dans le magazine Parents en avril 2013 autour du livre Nos enfants, ces petits philosophes.

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2 ans, le grand chambardement

Article paru dans Femme Actuelle le 12 décembre 2011

Jusque là vous trouviez votre enfant plutôt calme et facile. Mais depuis qu’il a soufflé ses 2 bougies – parfois un peu avant ou un peu après – vous avez l’impression qu’on vous l’a changé…

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Comment parler d’argent avec les enfants ?

Article paru dans le magazine Psychologies de février 2011

La honte empêche souvent les parents d’évoquer leurs difficultés financières en famille, constate la philosophe et psychothérapeute Nicole Prieur. L’enfant est pourtant prêt à les entendre, sous réserve que les parents conservent leur statut d’adulte.

Lire Comment lui parler de nos problèmes d’argent ? en PDF

« La confiance en famille est un bien précieux » et « On ne peut pas éviter qu’à l’adolescence ils se sentent trahis »

Deux interview parues dans La Croix du 28/10/09.

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L’adolescence

extrait de mon livre Raconte-moi d’où je viens

« Vous avez semé un enfant, vous récoltez une bombe » disait Winnicott aux parents d’adolescents. En effet, bien des pères et des mères déplorent de ne plus retrouver chez leur adolescent leur tendre chérubin.
Révoltés, malheureux, ils nous entraînent inévitablement dans leurs profondes contradictions. L’ambivalence règne en maîtresse des lieux.
Ils ont envie d’être compris, mais si on les comprend trop ils ont le sentiment d’intrusion. Ils veulent se passer de notre amour, mais si on ne les regarde plus, ils s’effondrent. Ils déclarent qu’ils n’ont pas besoin de nous, alors qu’il faudrait être disponible à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Les copains deviennent leur univers, mais ils ont du mal à quitter le nid douillet.

En réalité, quelque chose a réellement explosé à l’intérieur du corps de votre fille ou de votre garçon au moment de sa puberté.
Il ou elle assiste, comme médusé, sidéré, à l’éclosion d’un corps nouveau, étrange qu’il/ elle ne reconnaît pas. Dans cette part la plus intime d’eux-mêmes, il se passe quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas, qui les dépassent, qu’ils ne parviennent pas à identifier.
Non, non ne culpabilisez pas ! Vous leur avez sans doute suffisamment expliqué, anticipé. Ce qu’il se passe là n’est pas de l’ordre du savoir, mais d’une singularité qui s’éprouve elle-même, dans le corps et dans la psyché, dans ce qu’elle a de plus unique.
Une déferlante d’expériences nouvelles et étranges les traversent.
Premières règles, premières éjaculations, premiers désirs troublants, premiers poils, prémisses d’une sexualité adulte alors qu’ils restent dépendants affectivement, financièrement, symboliquement, premiers baisers, premier soutien gorge, première sortie entre copains, entre copines… L’adolescence déborde de « premières fois ».

Le corps devient origine

Au plus profond de l’être, dans un vécu indicible, inquiétant, l’origine se révèle aussi comme une réalité interne et contemporaine.
Elle n’est pas seulement quelque chose d’antérieure et d’extérieure. Elle est là en eux. Ils la vivent en direct, ils en éprouvent les ressorts à même leur chair.
Quelque chose naît en eux, révélant que le processus de la naissance n’est pas seulement lié et réduit à une date. On ne naît pas qu’une fois dans sa vie. En soi, tout au long de son existence des choses peuvent surgir, advenir. « Il n’y a pas de progrès, il y a des naissances successives » disait R. Char. Bob Dylan l’exprimait aussi à sa manière « Qui n’est pas en train de naître est en train de mourir. »

L’origine n’appartient pas seulement au passé

Cette prise de conscience va relativiser les questions de gestation, de procréation.
Ce soubresaut intime va transformer une grande partie de leurs repères. C’est ce qui fait crise en eux. Cette formidable entreprise de mutation, de métamorphose pubertaire entraîne, en effet, une véritable expérience de déliaison, voire un sentiment de déréalité. Ils ne se reconnaissent plus, ils ne savent plus qui ils sont.
Chacun traversera à sa manière cette période, et à des âges différents – 13, 16, 20 ans, voire 30 ou 40 ans. Nul besoin que la crise soit spectaculaire pour que le travail s’effectue. Et quand cela prend des allures de drames ou de tragédies, cela n’augure pas forcément d’un avenir sombre.

Insémination artificielle : comment lui dire ?

Interview dans Elle19/03/2007.

13 000 enfants naissent chaque année en France par fécondation in vitro (FIV). Comment leur expliquer simplement ? Nicole Prieur, philosophe et psychothérapeute d’enfants, y consacre un livre, « Raconte-moi d’où je viens » (éd. Bayard).

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Racontez-lui son histoire

article paru dans Femme Actuelle en 2007

Femme Actuelle 2007(cliquer sur l’image pour lire l’article)

Papa, maman, dites-moi d’où je viens ?

article paru dans Famili en 2007

Famili 2007

Peur de vieillir, peur de mourir

La question de la mort chez l’enfant.

Article paru dans La grande encyclopédie des parents et de la famille, Fleurus, 2006, p. 302.