Décembre, le mois qui nous ramène en enfance…
article paru dans Version Femina N°141, 1er décembre 2019
VersionFemina011219article paru dans Version Femina N°141, 1er décembre 2019
VersionFemina011219article paru dans Ça m’intéresse N°466, 1er décembre 2019
CaMInteresse011219article paru dans Conseil des Notaires N°473, octobre 2019
CDN_473rarticle paru dans La Croix, 11 septembre 2019
Largent-outil-dapprentissage-de-lautonomiearticle paru dans Femme actuelle senior, sept. 2019
FemmeActuelleSenior010919article paru dans Femme Actuelle Senior n°12, avril 2019
Femme_Actuelle_Senior_avril2019Sens & Santé n°10, 1er janvier 2019
Santé Magazine n°516, 1er décembre 2018
Le Parisien, novembre 2018
La peur de manquer
Des enfants de la crise ? « Oui, répond Nicole Prieur, psychothérapeute et auteur de l’ouvrage la Famille, l’Argent, l’Amour (Ed. Albin Michel). Le rapport à l’argent des petits a beaucoup changé en une dizaine d’années. Dès 7-8 ans, ils en ont une conscience anxieuse : ils ont déjà intégré qu’il pouvait venir à manquer, qu’il ne sécurise plus forcément l’avenir. Il m’est arrivé d’entendre en consultation certains dire, après avoir croisé un sans-abri : Si papa est au chômage, il peut devenir comme ça. C’est une phrase que je n’entendais pas avant chez des enfants aussi jeunes. »
Conséquence de ces pratiques financières qui évoluent, toutes catégories socioprofessionnelles confondues ? Les minots font désormais un budget prévisionnel en attendant de pouvoir acheter le produit tant désiré. « Ils savent que papy et mamie vont leur donner une somme dans un mois, pour leur anniversaire par exemple, puis font des repérages pour cibler ce dont ils ont envie avant de pouvoir enfin l’obtenir », analyse la psychothérapeute. Un argent-cadeau qu’ils dépensent plus facilement que l’argent obtenu par l’effort. Les enfants restent des enfants.