Médiation familiale avec l’enfant et psychothérapie d’enfant : quelles différences ?

co-écrit avec Violaine Godart – Colloque du Forum européen de la médiation familiale, sur le thème « L’enfant et la médiation familiale » – Paris, juin 2009.

Violaine Godart est médiatrice familiale, responsable du DEMF (Diplôme d’Etat de Médiateur Familial) et intervenante au CECCOF, thérapeute familiale.

En comparant nos deux approches, Violaine Godart et moi-même allons tenter de mettre en évidence les différences et les éventuels points communs de la médiation et de la thérapie d’enfant. Apparaîtra très rapidement l’idée que la question de la place de l’enfant en médiation ou en thérapie ne se pose pas seulement en termes de présence ou d’absence de l’enfant au cours des séances. Absent, il peut peser de tout son poids aussi bien en médiation qu’en thérapie familiale par exemple. Présent en thérapie, on peut travailler avec lui sous divers angles. Cette question en fait renvoie inéluctablement aux positions épistémologiques de chacun, et vient interroger les fondements même, souvent implicites de nos pratiques, elle met, pour le moins en évidence, la nécessité de les clarifier.

L’enfant en thérapie

S. Lebovici disait : « Le jour où je ne pourrai plus me mettre à quatre pattes sur le tapis, il faudra que j’arrête ce métier ». En campant le décor d’une thérapie d’enfant, d’emblée on perçoit sa spécificité. Cette thérapie ne ressemble ni à une médiation, ni même à une autre forme de thérapie d’adulte, ou familiale…
En effet, en général, le lieu de travail privilégié de ces thérapies : le tapis, l’activité essentielle : le jeu, le dessin ; les outils quotidiens : la pâte à modeler, les feutres, la peinture. Dans ce contexte ludique, que cherche à travailler le thérapeute. Selon son orientation, il interviendra différemment.
– Approche psychanalytique. On travaillera davantage l’intrapsychique, les pulsions, le nœud oedipien. On analysera le transfert, on interprètera les dessins comme une expression du refoulé. Le but : lever les stases du développement psychodynamique de l’enfant, le remettre en mouvement.
– Approche systémique, on reçoit l’enfant avec sa famille, et on analyse la fonction du symptôme dans le système. Le but : transformer les jeux relationnels, en analysant les mandats transgénérationnels, les loyautés implicites….
– Approche Winnicottienne. On travaillera sur les ressources de l’enfant et de son contexte, puisqu’il y a interface entre l’intrapsychique et l’interrelationnel. Le but accroître l’aire transitionnelle, c’est-à-dire l’aider à développer sa créativité, notamment en favorisant le jeu. Cette approche rejoint tout à fait ma position de philosophe qui prend en compte l’individu le plus possible dans sa globalité, comme une psyché incorporée, ou comme un corps pensant.
Cet enfant, que l’on peut donc aider en choisissant tel ou tel axe thérapeutique, est accueilli encore autrement en médiation. Les différences existent qu’il est important de respecter de manière à ne pas confondre ni les contextes, ni les enjeux, ni les objectifs. Il s’agit alors d’être au clair avec nos positions, postures, limites, de manière à ne pas rajouter notre propre confusion à des situations déjà bien confuses et confusionnantes.

D’inspiration winnicottienne, je ne me prive pas d’un regard et d’une lecture systémique, même si je reçois l’enfant individuellement. On ne peut pas travailler avec un enfant en ignorant les jeux relationnels dans lequel il est impliqué et sans mesurer la fragilité du système familial, sa mobilité, ses résistances. Travailler avec un enfant, c’est toujours travailler peu ou prou avec la famille.
Toutefois, c’est vraiment la subjectivité de l’enfant qui est ma préoccupation première. Dans la mesure où elle se construit dans l’intersubjectivité, elle est interdépendante des modalités interactionnelles de la famille, j’essaie d’en tenir compte. Mais ce que je vise : le renfort de l’individuation qui permettra à l’enfant ensuite de réguler sa distance, ses loyautés, de trouver si possible une place et une fonction au sein de la famille moins pathogènes.

Une lecture systémique, ou même psychanalytique de l’enfant et de sa famille ne me font pas perdre de vue mon orientation thérapeutique, mes choix épistémologiques centrés avant tout sur la mobilisation des ressources de l’enfant et la conviction qu’il est tout à fait capable de se situer le plus justement possible pour lui dans ses relations familiales, aussi complexes soient elles, à partir du moment où on lui donne la possibilité de croire en lui et en la force de sa singularité.
Je travaille dans la perspective de changer la relation de l’enfant à lui-même, sa propre représentation, changement qui évidemment aura des répercussions sur le système, et pas l’inverse, comme cela se passe en thérapie familiale. Même si au cours d’une thérapie je peux être amenée à « soutenir » le système dans ce changement, c’est toujours l’enfant qui restera mon interlocuteur privilégié. Il reste le centre de la thérapie.

Mes axes thérapeutiques

– Le travail de différenciation. Plusieurs niveaux de différenciation sont à prendre en compte :

1- différence avec ses parents : que l’enfant s’autorise à être différent de ses parents, afin d’éviter la confusion/fusion identitaire. Le sortir autant que faire se peut du « tu seras timide comme moi, mon fils »
2- différence avec l’enfant idéalisé, rêvé, que les parents attendent, projettent. Qu’il ne se disqualifie pas s’il n’est pas l’enfant parfait de papa, maman, grands parents…
3- différence générationnelle / situer l’enfant à sa place d’enfant, le libérer d’avoir à « porter » un parent, le libérer de certaines missions inconscientes( sauver, protéger, consoler un parent…) / le libérer de certaines loyautés invisibles / inviter quand c’est possible les parents à prendre leur place de parents.

– Le travail sur l’individuation de l’enfant, le renforcement de ses frontières psychiques, ses frontières corporelles. Développer son monde intérieur, son imaginaire. Travailler sa re-narcissisation, le restaurer dans son estime de soi, sa confiance en soi. L’aider à construire son propre récit de l’histoire familiale, l’autoriser à avoir sa propre représentation des figures parentales et de l’histoire du couple. Accompagner un changement de représentation.

– L’élaboration de ses angoisses et de ses questionnements existentiels. La thérapie est un lieu d’échanges sur toutes ses questions sur la vie, la mort, les origines, la maladie, la justice…

– Redéfinir la place et la fonction de l’enfant dans sa famille. Tout ce travail permet à l’enfant d’être moins impliqué dans les jeux relationnels de la famille, conflits, alliances… travailler l’autonomie.

– Travail sur les rivalités fraternelles

Outils thérapeutiques

– le jeu : « c’est en jouant et seulement en jouant que l’individu , enfant ou adulte , est capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité toute entière ; et c’est seulement en étant créatif que l’individu découvre son soi. De là , on peut conclure que c’est seulement en jouant que la communication est possible »( « Jeu et réalité » Winnicott)
Le jeu permet l’émergence du « je » parce qu’il se situe dans l’aire transitionnelle, appelé aussi espace potentiel, qui se trouve être le lieu de rencontre avec l’Autre.
Dans le jeu, il y a une forte mobilisation du corps. Ce qui permet à l’enfant d’investir, d’habiter l’espace, d’y trouver Sa place. Il retrouve une mobilité à l’intérieur de son espace, il construit son espace intérieur en même temps qu’il habite l’espace offert.
Par le jeu, l’enfant s’éprouve comme vivant. Tout en stimulant sa créativité, le jeu aide l’enfant à mobilise sa capacité de reconfigurer le monde.

– le secret. Il s’agit d’un « pacte officiel » avec l’enfant, énoncé devant les parents lors de la première séance quand je les reçois ensemble. « Ce que nous nous disons ici, ce que nous faisons, c’est un secret entre toi et moi, tu pourras toi-même raconter ce que tu veux à tes parents,mais moi je ne parlerai de rien, sans qu’on en ait discuté auparavant avec toi. Par exemple, tes dessins resteront ici, et on ne les montrera pas aux parents, c’est ton affaire à toi…. »
C’est un véritable outil d’individuation. L’enfant apprend à définir ce qui est à lui, en propre, ce qu’il peut partager, avec qui partager telle ou telle chose.

– Instituer un nouveau pattern relationnel avec l’enfant. Il s’agit de permettre à l’enfant de vivre une nouvelle forme de relation, ne pas le laisser répéter avec moi ce qu’il vit avec sa mère, son père. Assurer une présence « totale et légère » entendre les ressources de l’enfant, pressentir sa singularité. Tout en entendant les conflits internes de l’enfant, tout en le rejoignant au plus prés de sa souffrance, tout en me laissant tomber dans le chaudron familial, je suis avant tout dans l’attente d’un changement à advenir. Je suis moi même en relation avec son potentiel, cette matière informelle, encore impalpable , présente en lui et qui me traverse
« C’est en nous que prend forme la singularité de l’autre. Le thérapeute est celui qui s’émerveille par anticipation devant quelqu’un au bord d’une nouvelle vision du monde, devant une autre manière de vivre.
Par notre présence totale, il s’agit de laisser venir à nous la globalité du patient jusqu’à rencontrer une singularité qui excède les similitudes. Tant qu’une famille est capable de nous fournir des confirmations de notre science, c’est que nous n’avons pas encore commencé à l’observer. La tâche est accomplie quand on ne parvient plus à faire entrer cette famille dans nos catégories connues. » F. Roustang

Position du thérapeute

– Jouer. Pour Winnicott un thérapeute qui ne joue pas avec l’enfant n’est pas fait pour ce métier. Il s’agit de jouer mais Winnicott est très clair, pour lui, il s’agit avant tout de se perdre dans le chaos, d’y plonger. Le jeu devient thérapeutique, nous dit-il, quand le clinicien est « capable d’entendre le chaos initial du patient . » Mais l’entendre surtout « sans avoir besoin de cohérer ce non sens ». « Le patient peut alors se rassembler, et exister comme unité et non plus défense contre l’angoisse » ; sinon le patient « aura manquer une occasion de se reposer, de ce type de repos d’où émerge la créativité. »

– Garder sa liberté. Afin de respecter la liberté de l’enfant, il me semble essentiel de ne rien vouloir pour l’enfant, de ne pas avoir, non plus, de dessein pour la famille. C’est peut-être là que se situe la frontière entre thérapie individuelle d’enfant et thérapie familiale. En tant que thérapeute d’enfant, je ne dois rien vouloir comme changement pour la famille. Je dois seulement donner à l’enfant la possibilité de trouver lui-même Sa place. Sinon je me substitue à la responsabilité de l’enfant, je le prive de sa propre liberté.
Mais pour respecter la liberté de l’enfant, rien de tel que de garder ma propre liberté. Les parents, l’école ont des attentes énormes, et paradoxales. « Cet enfant est insupportable, il est triste, en difficulté… faites en un enfant parfait, ou presque, qui file doux… mais surtout ne nous demandez pas de changer nous-mêmes quoique ce soit. » Toute la question, c’est de savoir comment garder sa liberté face à ces demandes écrasantes et impossibles.
En ayant à l’esprit ce que dit F. Roustang « Sa guérison n’est pas mon affaire, mais la sienne propre » Je suis là pour aider l’enfant à mobiliser ses ressources mais c’est lui seul qui sait, compte tenu de la complexité de sa famille, quel changement il peut mettre en place, quelle nouvelle place il peut investir. Il est clair que je ne peux rien décider pour lui.

Les limites de la thérapie individuelle

– dans une situation de séparation, il est nécessaire d’avoir l’accord des deux parents, ce qui n’est pas toujours possible. Sinon, le thérapeute risque d’être instrumentalisé, « récupéré », ce qui peut placer l’enfant dans des conflits de loyautés difficiles. Je peux être amenée à préconiser alors une médiation.
– quand le système est trop rigide, pathologique et qu’il ne peut « lâcher » l’enfant/symptôme. Je peux recommander une thérapie familiale, éventuellement en double prise en charge avec la thérapie d’enfant.
Finalement, il me semble que les différences les plus radicales, entre l’enfant en médiation et l’enfant en thérapie, se situent sur le plan des orientations, positions espistémologiques.
Le point commun qui peut se dégager, c’est l’éthique, le souci du respect des besoins de l’enfant, c’est-à-dire une interrogation permanente sur nos postures et nos choix.

La place de l’enfant en médiation familiale

Tout en écoutant Nicole, ma réflexion et mes pensées viennent encore de bouger…
Aussi je viens aujourd’hui vous dire où j’en suis de mes constats en tant que médiatrice familiale, en ce temps T, et il se peut qu’à la sortie de ce très beau lieu qui nous accueille, ils aient encore évolué sous l’influence de vos questionnements…
Cette remarque m’amène à vous préciser que j’exerce le métier de médiatrice familiale au CECCOF (Centre d’Etudes Cliniques des Communications Familiales – Paris 11ème), et seulement au CECCOF, n’étant thérapeute familiale qu’en libéral.
Mon approche théorique de référence est l’approche systémique.
Si ,pour aborder la question du travail avec les enfants en médiation familiale, je m’en réfère à ce que vient de dire Nicole, mon chemin dans ce domaine est beaucoup plus tracé.
Voici donc le factuel de mon expérience.
Quand est ce que la question de la présence de l’enfant se pose dans ma pratique ?

Il s’agira par exemple d’une séparation conjugale ancienne ou un conflit de couple persistant mêlé à une rupture de lien avec l’un des parents à la pré adolescence ou adolescence de l’un des enfants.

Il peut s’agir aussi d’un adolescent qui demande à être entendu sur la question du droit de visite mais en général, là encore, un conflit parental existe implicitement.

Enfin dans l’hypothèse où des parents sont d’accord pour solliciter sa présence dans un contexte de recueil d’information (identique à celui du 1er entretien dans le processus de médiation)

Je dois d’entrée de jeu préciser que dans l’institution dans laquelle j’interviens, où il existe des consultations de thérapie familiale, le cadre nécessaire pour l’intervention du médiateur est strict : une séparation des parents est indispensable sinon il s’agira d’une thérapie familiale.

Quelle légitimité je me donne en tant que médiatrice dans ce questionnement autour de la présence de l’enfant ?
Tout d’abord je reste encore convaincue que le préalable est toujours de travailler à apaiser le conflit du conjugal pour « libérer » un enfant du conflit de loyautés ou du clivage dans lequel il se situe.
Si au moment où je vois les parents, cela apparaît comme impossible, dois- je considérer qu’il n’y a rien à faire pour le médiateur qu’à laisser l’enfant pris dans les rets de ce filet ?
Conceptuellement, je ne crois pas.
Tout d’abord la juriste que j’ai été et que je suis encore reprend la définition du conseil consultatif de la médiation familiale : « La médiation familiale est un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision, le médiateur familial, favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution. »

Qui dit rupture peut entendre rupture de communication dans un lien même celui d’un enfant avec son parent.

Ensuite il me semble que le travail de médiation familiale s’apparente à un travail conjugal autour des loyautés et des trahisons.

Que Nicole ait travaillé ces questions là n’est sans doute pas anodin dans mes réflexions d’aujourd’hui autour de notre intervention commune.

La médiatrice que je suis a ces références en tête quand elle travaille.

Or si j’ai à recevoir des enfants et des parents dans ma pratique, il n’est évidemment question que de cela dans la rupture de relation entre deux êtres dont l’un pour survivre a choisi un parent plus qu’un autre.

Les fondements de mes interventions ne s’en trouvent pas choqués et je suis à l’aise dans ce que je sais faire.

De plus si ma pratique de thérapeute m’apporte des savoirs et des savoirs faire qui ont leur importance dans ma tranquillité, cette complémentarité m’a aidée à cerner que je ne suis pas assise de la même façon.

Les limites me sont assez perceptibles et mon intervention plus cadrée en médiation.

Concrètement, comment se fait le travail du médiateur en présence d’un enfant ?

Il est focalisé autour de la création d’un lien ou de la restauration de ce lien en utilisant la loyauté comme point d’appui, avec des outils pour viser la différenciation et l’autonomie tels que par exemple le génogramme pour rétablir symboliquement les deux lignées et un questionnement projectif.

Par rapport au processus de médiation familial, il se fait essentiellement dans le cadre de la phase d’intercommunication propre à la médiation, pour ensuite reprendre la négociation avec les parents.

Ce qui me permet à mon sens de poser les points communs et les différences avec la thérapie d’enfant.
Quant aux différences avec la thérapie d’enfant :
La durée de la médiation est elle cadrée dans un nombre réduit de séances.
Le cadre d’intervention je le répète est strict, c’est celui d’une séparation parentale.
Enfin il y a un contexte de conflit qui entraîne alliance et coalition, et clivage.
En tant que médiatrice, la parentalité, la complémentarité compréhension et autorité, voire l’éducatif sont des concepts qui sont en jeu dans les entretiens même si le médiateur respecte sa posture de non conseil.
Enfin, l’analyse systémique comme grille de lecture de la famille.
S’agissant des points communs avec la thérapie d’enfant, j’utilise les mêmes concepts tels que ceux de loyauté, d’origine, de lignée, de trahison et de différenciation.

Ceci précisé, les limites de ce travail que je perçois tiennent comme dans le travail autour du conjugal à un conflit très enkysté notamment quand l’histoire de la famille a rencontré la justice au pénal.
Enfin si les droits et les devoirs de l’enfant me légitiment aussi dans la prise en compte de ses intérêts directement en médiation, il y a constamment à rappeler le cadre de l’autorité parentale pour canaliser la tentation de ce que certains auteurs nomment le « terrorisme infantile ».
Et c’est d’ailleurs au départ de cette réflexion qu’aujourd’hui j’ai repensé ma pratique. Je poursuis les médiations familiales en n’excluant pas la présence de l’enfant.
Mais alors que j’ai privilégié dans mes entretiens les rendez vous entre enfant et parent en rupture de lien, je travaille plus maintenant dans une souplesse au niveau des intervenants, ce qui me permet d’éviter plus sûrement un risque d’escalade symétrique dans le processus lui-même, et le lien parent proche et enfant.
En clair, l’axe est de travailler plus aujourd’hui avec le parent élu par l’enfant plus qu’avec celui qui est rejeté, contrairement à ma pratique de départ potentiellement plus dangereuse pour ma posture de tiers, ce qui met aussi l’élu moins en danger et l’enfant moins en loyauté.
Il s’agit bien sûr toujours d’une élaboration autour de ce concept pour permettre au parent choisi d’autoriser à l’enfant une trahison.
L’enfant est alors replacé dans la hiérarchie familiale ce qui met moins à mal l’exigence d’égalité des médiants exigée par la déontologie.
Pour conclure je dirai que si le métier de médiateur familial que j’enseigne en tant que formatrice est ancré dans la créativité, ce que je viens de dire va sûrement évoluer dans les mois à venir !