Faut-il s’autoriser à trahir les siens ?

podcast Étincelles sur RCN, 8 janvier 2024

Nicole Prieur invitée de Pierre ABRAHAM

https://www.rcnradio.info/podcasts/etincelles-186/faut-il-s-autoriser-a-trahir-les-siens-1750

Comment le lien mère-fils nous influence-t-il toute notre vie ?

Grand bien vous fasse, France Inter, 13 décembre 2023

Un fils ne voit pas sa mère avec les yeux de tout le monde, il est même souvent le seul à voir sa beauté, disait l’écrivain suisse Friedriech Dürrenmatt. Elle est la première femme qui compte dans la vie d’un homme. Qu’est-ce qui construit, déconstruit le lien mère-fils ? Est-ce un atout, un poids ?

Avec

  • Sophie Galabru, agrégée et docteure en philosophie. autrice de Faire famille. Une philosophie des liens. paru chez Allary éditions, 2023.
  • Virginie Megglé, psychanalyste, spécialisée dans les dépendances affectives et les troubles de l’enfance et de l’adolescence. Sa pratique s’étend aux constellations familiales, à la psychanalyse transgénérationnelle et à la psychosomatique. Autrice de Entre mère et fils, une histoire d’amour et de désir  qui reparait en Poche en 2024.
  • Nicole Prieur, philosophe et thérapeute d’enfants, adolescents et d’adultes. C’est aussi à travers son expérience de femme, de mère et de grand-mère qu’elle tente de comprendre ce qui se vit entre les individus, leur couple et leur famille. Autrice de Les trahisons nécessaires aux ed Robert Laffont, 2021.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mercredi-13-decembre-2023-4866161

C’est quoi être grand-mère en 2023 ?

Grand bien vous fasse ! France Inter, 30 août 2023

Elles se font appeler mamie, mamoune, maminette, mamita, granny, bonne maman… Mais elles ne ressemblent plus vraiment à l’image de la mamie gâteau née dans la bourgeoisie du 19e siècle et qui a perduré jusque dans les années 1970.

Leur rôle demeure essentiel dans la vie des petits-enfants. Un rôle variable entre tradition et innovation. Où l’on retrouve des grands-mères dévouées corps et âme, sur-investies et qui ne comptent pas leur temps. Il y a celles qui sont ravies quand les petits-enfants arrivent à la maison et poussent un grand ouf de soulagement quand ils s’en vont. Et puis il y a celles qui font le minimum syndical privilégiant leur épanouissement personnel. Sans oublier tous les autres modèles…

Alors à quoi ressemblent les grands-mères de 2023 ? Quel regard portent-elles sur l’éducation de leurs petits-enfants ? Comment font-elles savoir leurs éventuels désaccords ? Quelles valeurs transmettent-elles ? Comment gèrent-elles les relations et les conflits avec leurs propres enfants, leur gendre, leurs belles-filles, et les autres grands-parents ? Comment vivent-elles l’éloignement géographique ?

Des changements dans la façon d’être grand-mère

Quelques données. Selon une étude de l’Insee de 2011, on devient grand-mère pour la première fois à 54 ans et à l’âge de 75 ans et plus, quatre femmes sur cinq sont grands-mères. Ali Rebeihi rapporte que selon une enquête de 2018, un enfant sur cinq de moins de six ans est gardé par ses grands-parents pendant la semaine. Seul un tiers des enfants ne le leur sont jamais confiés. 23 millions d’heures par semaine vont des grands-parents vers les petits-enfants.

Des changements sont intervenus dans la relation entre grands-mères et petits-enfants durant les dernières décennies et on a assisté à un développement du lien entre ces générations. Quelles sont ces évolutions ?

  • Des familles changeantes

Selon Claudine Attias-Donfut, sociologue, la famille a changé. Elle est devenue beaucoup plus instable. Il y a beaucoup plus de divorces, de transformations familiales. Donc les grands-parents représenteraient un peu l’axe de stabilité de la famille.

Pour Viviane Kovess-Masfety, psychiatre, l’on peut voir d’autres évolutions récentes : « Concernant le divorce, on est dans un effet inverse, c’est-à-dire que quand les parents divorcent, les vacances se divisent par deux. Les parents sont très inquiets d’avoir leur morceau de vacances, si je puis dire. Et la grand-mère qui avant avait les enfants pendant les vacances se retrouve en fait facilement hors-jeu. »

  • L’espérance de vie et la forme

Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, c’est-à-dire qu’à un moment donné, il arrive qu’on ait uniquement sa grand-mère et plus son grand-père. De plus, les grands-mères sont encore jeunes en devenant grand-mère et peuvent donc plus facilement s’occuper des petits-enfants. Nicole Prieur, thérapeute, l’énonce aussi, en précisant qu’elles conjuguent alors plusieurs rôles : « Elles sont plus actives, elles choisissent un petit peu leur rôle de grand-mère. Elles ne sont plus tout à fait corvéables à merci, comme à un moment donné. C’est une relation libre et je pense qu’elles arrivent à équilibrer un petit peu leurs différentes relations familiales, c’est-à-dire qu’elles tiennent compte de leur rôle de grand-mère, mais aussi si elles sont en couple, de leur couple, et de leurs besoins professionnels. »

  • Le statut des mères

Pour Claudine Attias-Donfut, « le facteur le plus important, c’est le statut des femmes, le statut des mères. Les femmes sont beaucoup plus investies dans la vie professionnelle, dans leur carrière, et donc elles ont absolument besoin d’un coup de main de la part des grands-parents, ce qui a donné une nouvelle importance déjà depuis la fin du XXᵉ siècle aux grands-parents et qui n’a fait que s’accroître. »

  • Des différences dans l’éducation

Des différences de visions peuvent exister dans l’éducation entre les grands-parents et les parents d’aujourd’hui. Claudine Attias-Donfut : « Le type d’éducation s’est transformé par rapport aux familles traditionnelles. Donc il y a moins d’autorité. On élève les enfants de façon à les rendre plus autonomes, plus indépendants et en vue de l’épanouissement d’eux-mêmes. Donc, c’est l’enfant aussi qui dicte beaucoup la façon dont on les élève. Et il peut y avoir des conflits entre les parents et les grands-parents sur la façon d’élever les enfants. Alors je pense aussi à une réflexion de Françoise Dolto qui disait que ce n’est pas mauvais, les conflits par rapport à l’éducation, ou les différences d’opinions, parce que ça leur donne le droit d’avoir eux-mêmes leur propre opinion. »

Les invités

Viviane Kovess-Masfety est psychiatre, épidémiologiste, professeure associée à l’Université McGill (Montréal Canada) et chercheure associée à l’Université Paris-Descartes.
Livres : N’importe qui peut-il péter un câble ? 2008, Odile Jacob
Être grand-mère aujourd’hui mai 2023, Odile Jacob

Serge Guérin est sociologue et consultant, est spécialiste des enjeux du vieillissement et de la solidarité. Professeur à l’Inseec Paris, il dirige le MSc Directeur des établissements de santé. (Il siège au conseil de la CNSA et au Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.)
Livre : Les Quincados Calmann Levy, 2019

Nicole Prieur est une essayiste, thérapeute et conférencière. Elle a participé au podcast Métamorphose dans lequel elle a enregistré une série de 6 épisodes sur le thème de la famille.
Livre : Les trahisons nécessaires, 2021 Robert Laffont

Claudine Attias-Donfut est sociologue, directrice de recherche à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV),  spécialiste internationalement reconnue des relations entre générations.
Livres : Grands-Parents, La famille à travers les générations, Claudine Attias-Donfut, Martine Segalen, Odile Jacob, 2007

Comment surmonter la crise de la cinquantaine ?

Grand bien vous fasse ! France Inter, Mardi 20 juin 2023

Bilan, espoir, perspective… La crise de la quarantaine, de la cinquantaine nous confronte à nous même, à notre rapport aux autres, à notre parcours de vie, à nos projets et à notre finitude.

Le temps écoulé, le temps qu’il reste, et cette sensation d’être au milieu du gué quand survient la certitude d’être arrivé au mitan de sa vie.

  • Quels sont les symptômes de cette crise du milieu de la vie ?
  • Vivons-nous tous cette période de la même manière ?
  • Les hommes et les femmes réagissent-ils de la même façon ?
  • Quelles sont les signes révélateurs de cette crise ?
  • Comment bien vivre cette période de transition qui s’apparente parfois à une crise d’adolescence ?

Éléments de réponse avec nos invités.

On doit cette notion de crise du milieu de la vie au psychanalyste canadien Eliott Jaques. C’était en 1965. Le psychiatre Lucien Millet a développé ce concept en France. Il était le père de la psychiatre Françoise Millet Bartoli, invitée de l’émission. Elle définit ce moment : « C’est une crise qui existe vraiment, même si elle ne prend pas forcément un aspect dramatique. La cinquantaine résonne fort. C’est une période de bilan incontournable, qui peut s’accompagner, dans certains cas d’un sentiment pas forcément d’échec, mais d’une impression d’avoir raté quelque chose. Elle pose la question du sens de la vie de manière un peu douloureuse. »

Prendre conscience de sa propre mortalité

Selon Eliott Jaques, cette crise psychologique peut survenir quand on a pris conscience de sa mortalité. Françoise Millet Bartoli confirme que c’est souvent un deuil qui déclenche ce sentiment : « Ce peut-être la mort d’un de ses parents, ou le fait de perdre un ami de sa génération. Ces événements nous rappellent que nous sommes mortels, que l’existence a une finitude et que le temps qui reste est peut-être compté. »

Une crise assez commune

Si tout le monde ne fait pas de crise, ce passage est assez fréquent. Et, explique Françoise Millet Bartoli, « Elle est bruyante, souvent chez les personnes qui n’ont pas vraiment fait de crise d’adolescence, qui ont eu une vie plutôt conforme à ce qu’on attendait d’eux, une adolescence plutôt sage. À la cinquantaine, ils prennent conscience de ce qu’ils n’ont pas exploré jusque-là, ils étouffent et deviennent des adolescents à retardement. Ils adoptent parfois des comportements à risque, se lancent dans de multiples projets, avec un besoin de sortir, de séduire, de faire ce qu’ils veulent. »

Prendre conscience de sa propre mortalité

Selon Eliott Jaques, cette crise psychologique peut survenir quand on a pris conscience de sa mortalité. Françoise Millet Bartoli confirme que c’est souvent un deuil qui déclenche ce sentiment : « Ce peut-être la mort d’un de ses parents, ou le fait de perdre un ami de sa génération. Ces événements nous rappellent que nous sommes mortels, que l’existence a une finitude et que le temps qui reste est peut-être compté. »

Une crise assez commune

Si tout le monde ne fait pas de crise, ce passage est assez fréquent. Et, explique Françoise Millet Bartoli, « Elle est bruyante, souvent chez les personnes qui n’ont pas vraiment fait de crise d’adolescence, qui ont eu une vie plutôt conforme à ce qu’on attendait d’eux, une adolescence plutôt sage. À la cinquantaine, ils prennent conscience de ce qu’ils n’ont pas exploré jusque-là, ils étouffent et deviennent des adolescents à retardement. Ils adoptent parfois des comportements à risque, se lancent dans de multiples projets, avec un besoin de sortir, de séduire, de faire ce qu’ils veulent. »

Le temps des trahisons nécessaires

Pour la philosophe Nicole Prieur : « C’est le moment d’oser affronter son angoisse de mort. Et où on s’imagine sur son lit de mort et on espère ne pas avoir de regret. 50 ans est vraiment l’âge où on a suffisamment d’énergie pour se défaire de nos loyautés sclérosantes pour se poser la question de ce qu’on n’a pas réussi à faire. On peut s’interroger : « Qu’est-ce que je ne me suis pas autorisé ? À quelle injonction j’obéis encore ? Celle de mon père ? De ma mère ? C’est vraiment une occasion qui peut être angoissante. Mais à cet âge-là, on a vraiment énormément de cartes dans les mains. »

Un moment qui n’est pas une fatalité

Tout n’est pas négatif dans la cinquantaine. Pour Juliette Arnaud, co-animatrice de l’émission C’est encore nous sur France Inter : « Je sais que j’ai un nouveau jeu que je n’ai pas encore lu. Je vais le lire et je ne suis pas à l’abri d’avoir de très bonnes cartes. Et quand mon médecin généraliste m’a parlé de ménopause, il a expliqué qu’en médecine chinoise, on parle de cette période comme d’un deuxième printemps. Et j’ai enterré mes regrets, comme celui de ne pas avoir d’enfant, assez profondément. » Et Eva Roque, chroniqueuse de Capture d’écran sur France Inter : « Je crois que c’est une pulsion de vie, sans doute parce que j’ai fait des crises à 30 ans et à 40 ans. Ce qui m’a permis d’évacuer certains dossiers ! »

Françoise Millet-Bartoli ajoute : « A la cinquantaine, le personnage façonné par notre éducation se défait pour arriver à la vraie personne. On enlève le masque et c’est un moment où on s’autorise à être soi-même, à affirmer ses désirs, où l’on se détache du regard de l’autre, on assume davantage ses erreurs, ses défauts… On décide d’arrêter d’être conforme à ce qu’on attend de nous. En ça, c’est la possibilité d’ouverture à de nouveaux projets. »

Pour la philosophe Nicole Prieur : « C’est le moment d’oser affronter son angoisse de mort. Et où on s’imagine sur son lit de mort et on espère ne pas avoir de regret. 50 ans est vraiment l’âge où on a suffisamment d’énergie pour se défaire de nos loyautés sclérosantes pour se poser la question de ce qu’on n’a pas réussi à faire. On peut s’interroger : « Qu’est-ce que je ne me suis pas autorisé ? À quelle injonction j’obéis encore ? Celle de mon père ? De ma mère ? C’est vraiment une occasion qui peut être angoissante. Mais à cet âge-là, on a vraiment énormément de cartes dans les mains. »

Un moment qui n’est pas une fatalité

Tout n’est pas négatif dans la cinquantaine. Pour Juliette Arnaud, co-animatrice de l’émission C’est encore nous sur France Inter : « Je sais que j’ai un nouveau jeu que je n’ai pas encore lu. Je vais le lire et je ne suis pas à l’abri d’avoir de très bonnes cartes. Et quand mon médecin généraliste m’a parlé de ménopause, il a expliqué qu’en médecine chinoise, on parle de cette période comme d’un deuxième printemps. Et j’ai enterré mes regrets, comme celui de ne pas avoir d’enfant, assez profondément. » Et Eva Roque, chroniqueuse de Capture d’écran sur France Inter : « Je crois que c’est une pulsion de vie, sans doute parce que j’ai fait des crises à 30 ans et à 40 ans. Ce qui m’a permis d’évacuer certains dossiers ! »

Françoise Millet-Bartoli ajoute : « A la cinquantaine, le personnage façonné par notre éducation se défait pour arriver à la vraie personne. On enlève le masque et c’est un moment où on s’autorise à être soi-même, à affirmer ses désirs, où l’on se détache du regard de l’autre, on assume davantage ses erreurs, ses défauts… On décide d’arrêter d’être conforme à ce qu’on attend de nous. En ça, c’est la possibilité d’ouverture à de nouveaux projets. »

Une solution ? L’acceptation de cette mue

Françoise Millet Bartoli : « Souvent, cette période est vécue comme une mue. On perd ses cheveux noirs, le lisse de notre peau, la possibilité d’avoir un enfant… Mais la perte ouvre sur de nouveaux possibles. Et plus on accepte de perdre, plus on arrivera à s’ouvrir à de nouvelles possibilités et à découvrir en nous, des ressources que nous n’avions pas vues, parce que justement, on était accrochés à nos cheveux noirs. On va vers une forme d’humilité, de simplicité et une forme de dépouillement. On accepte peut-être plus le réel et on est capable de mieux le savourer. »

Dédramatiser et renouer avec des envies passées

Françoise Millet Bartoli conseille de dédramatiser : « Ce n’est pas facile. C’est même difficile de mettre de l’humour là-dedans. Mais on peut essayer. On peut aussi retrouver en soi des aspirations pas complètement explorées. Je pense en particulier à, par exemple, reprendre un instrument de musique qu’on avait abandonné parce qu’on n’avait pas eu le temps. Mais ça peut être aussi écrire. Le but, ce n’est pas d’être un héros en musique ou en écriture… Mais de retrouver et enrichir une des aspirations qu’on avait depuis longtemps et qu’on avait envie de redévelopper. »

Juliette Arnaud conclue : « Quand je sens que je vacille, je me lève juste très tôt, je mets une paire de baskets et où que je sois, je cherche l’endroit où je vais pouvoir voir l’aube arriver. Ça ne coûte pas cher et franchement, ça relève intérieurement, spirituellement. »

Avec :

Françoise Millet Bartoli : « Souvent, cette période est vécue comme une mue. On perd ses cheveux noirs, le lisse de notre peau, la possibilité d’avoir un enfant… Mais la perte ouvre sur de nouveaux possibles. Et plus on accepte de perdre, plus on arrivera à s’ouvrir à de nouvelles possibilités et à découvrir en nous, des ressources que nous n’avions pas vues, parce que justement, on était accrochés à nos cheveux noirs. On va vers une forme d’humilité, de simplicité et une forme de dépouillement. On accepte peut-être plus le réel et on est capable de mieux le savourer. »

Dédramatiser et renouer avec des envies passées

Françoise Millet Bartoli conseille de dédramatiser : « Ce n’est pas facile. C’est même difficile de mettre de l’humour là-dedans. Mais on peut essayer. On peut aussi retrouver en soi des aspirations pas complètement explorées. Je pense en particulier à, par exemple, reprendre un instrument de musique qu’on avait abandonné parce qu’on n’avait pas eu le temps. Mais ça peut être aussi écrire. Le but, ce n’est pas d’être un héros en musique ou en écriture… Mais de retrouver et enrichir une des aspirations qu’on avait depuis longtemps et qu’on avait envie de redévelopper. »

Juliette Arnaud conclue : « Quand je sens que je vacille, je me lève juste très tôt, je mets une paire de baskets et où que je sois, je cherche l’endroit où je vais pouvoir voir l’aube arriver. Ça ne coûte pas cher et franchement, ça relève intérieurement, spirituellement. »

Avec :

  • Hervé Anseaume, journaliste, écrivain, Guide de survie de la cinquantaine (avec Marie-Pascale Anseaume, Éditions Leduc, 2017, rééd. 2020) ; Guide de survie des jeunes grands-parents (avec Marie-Pascale Anseaume et Marie Thuillier, Éditions Leduc, 2015, rééd. 2021).
  • Nicole Prieur, philosophe, essayiste et thérapeute spécialisée dans les relations familiales. Elle fait partie du comité scientifique des colloques du Centre d’Etudes Cliniques de Communications Familiales (CECCOF). Les Trahisons nécessaires : S’autoriser à être soi (Robert Laffont, 2021) ; Grandir avec ses enfants (Marabout, 2002) ; et Petits règlements de comptes en famille (Albin Michel, 2009).
  • Juliette Arnaud comédienne, autrice (Comment t’écrire adieu, Belfond, 2018 ; Maintenant, comme avant, Belfond, 2019). Co-anime quotidiennement aux côtés de Charline Vanhoenacker  C’est encore nous, sur France Inter.
  • Eva Roque journaliste. chaque jour dans le 5-7 de France Inter avec ses Capture d’écrans, chaque semaine dans C l’hebdo sur France 5 d’Ali Baddou
  • Françoise Millet Bartoli psychiatre, psychothérapeute. La Crise du milieu de la vie : Une deuxième chance (Odile Jacob, 2002).

Ma vie de famille, 6 podcasts Métamorphose

Du 2 juin au 7 juillet , découvrez et écoutez chaque vendredi une série de 6 podcasts réalisés avec Métamorphose, autour des relations familiales et fraternelles

les « coulisses » de l’enregistrement

– épisode 1/6 : Quelle est ma place dans la fratrie ?

– épisode 2/6 : L’impact des liens aux grands-parents

– épisode 3/6 : fêtes de famille, y survivre sans souffrir

– épisode 4/6 : l’héritage et la transmission dans les familles

– épisode 5/6 : trouver sa place dans une famille recomposée

– épisode 6/6 : peut-on s’entendre avec sa belle famille ?

Dans le sillage de François Roustang

Entretiens réalisés par la cinéaste Carole Contant, en vue d’un documentaire sur François Roustang, avec un angle original qui m’a séduite ! Dans ces interviews, j’aborde ma relation personnelle avec celui qui fut mon mentor et qui m’a tant inspirée.

Devenir grand-parent : quel impact pour le couple ?

podcast Parlez-nous de vous , 28 décembre 2022

Comment trouver sa place de grand-parent ?

Grand bien vous fasse, France Inter, 14 décembre 2022

Il existe plusieurs types de grands-parents : actifs, retraités, divorcés, remariés, célibataires… Les sur-investis et ceux qui entendent plutôt s’occuper de leur bien-être.

À quelques jours des fêtes de fin d’année, vous serez nombreux à retrouver vos petits-enfants ou ceux de votre conjoint… Un moment privilégié pour intensifier les relations, resserrer les liens, transmettre des savoirs, des anecdotes du passé, l’histoire de la lignée, pratiquer des activités. Cuisiner, bricoler, pédaler, marcher, jouer… Les grands-parents sont là pour le meilleur.

Et puis les grands-parents le savent bien, il va falloir composer avec les principes éducatifs de leurs enfants, les manières de faire des autres grands-parents… Bref, trouver sa juste place !

Invités

Suzanne Vallières, psychologue. Livre : Le Psy-guide des grands-parents. Aimer, soutenir, réconforter. Ed. de l’Homme, février 2022

Marine Gérald, journaliste pour la presse jeunesse et auteure chez Bayard Presse et Flammarion. Livre : Mes grands-parents et moi. Un cahier à remplir ensemble pour mieux se connaître. Bayard Jeunesse, 14 septembre 2022

Patrick Avrane, psychanalyste à la Société de psychanalyse freudienne, et écrivain. Livres Hériter, une histoire de famille , Puf, 2022. Les grands-parents, une affaire de famille

Nicole Prieur, philosophe, thérapeute familiale, et auteure de nombreux livres sur les relations familiales. Livres : Les trahisons nécessaires, s’autoriser à être soi, Robert Laffont, novembre 2021. Grandir c’est trahir ! déconstruire l’obligation de loyauté pour mieux se définir et se construire soi-même en prenant soin des autres.

Les trahisons nécessaires

podcast Il y avait une fois, 10/11/2022

Il peut nous arriver de vouloir répondre aux attentes de nos proches, de manière plus ou moins consciente, sauf que ces attentes réelles ou présupposées peuvent nous éloigner de ce que nous voudrions être ou faire.

Certaines d’entre elles peuvent même nous pousser à renoncer à ce qui fait vraiment sens pour nous. 

Comment nous libérer des attentes de nos proches ? Comment affirmer qui nous sommes et ce que nous voulons vraiment ? Comment oser devenir pleinement soi-même ?

Pour en parler, j’ai le plaisir de recevoir Nicole Prieur, philosophe et psychanalyste spécialisée dans les relations familiales. Directrice du Conseil scientifique du Centre d’études cliniques des communications familiales (CECCOF), elle est notamment l’auteure de nombreux ouvrages dont Les Trahisons nécessaires – S’autoriser à être soi, paru aux éditions Robert Laffont.

L’hypnose pour trouver le bon équilibre entre soi et les autres

podcast Métamorphose, 30 octobre 2022

Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Nicole Prieur, philosophe, thérapeute familiale, hypnothérapeute formée à l’hypnose de François Roustang et spécialiste de la famille. Manque de confiance en soi, tensions familiales, difficultés dans le couple, il y a tant de maux qui entravent notre bien-être au quotidien et qui ne demandent qu’à être dénoués, assainis et apaisés. Nicole Prieur nous invite à retrouver confiance en soi, à simplifier nos relations familiales et à réenchanter le quotidien. Comment vivre une relation de couple épanouissante ? Comment apaiser nos liens familiaux ? Autant de questions auxquelles elle répondra dans ce podcast avec l’aide d’outils comme l’hypnose. Un podcast enrichissant pour bien vivre. Épisode #338

Retrouvez notre précédent podcast : #270 Nicole Prieur : Les trahisons nécessaires pour être soi

Avec Nicole Prieur j’aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) :

Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne l’hypnose et pourquoi ça marche ?
Faut-il commencer par s’accueillir soi pour pouvoir ensuite accueillir pleinement l’autre dans sa vie ?
Est-ce que pour être réellement soi-même il faut accepter de se perdre un peu, faire place à l’inconnu ?
Comment vivre plus de liberté ? Vis à vis de notre couple, de notre famille, du monde qui nous entoure ? Comment pratiquer l’art de vivre au présent ? Peut-on apaiser certaines relations toxiques et lien familiaux complexes ?

Qui est mon invitée de la semaine, Nicole Prieur?
Nicole Prieur est philosophe, thérapeute familiale, hypnothérapeute et spécialiste de la famille. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont Petits règlements de comptes en famille ou La Famille, l’argent, l’amour parus tous deux chez Albin Michel et Les trahisons nécessaires chez Robert Laffont. Elle dirige depuis de nombreuses années des séminaires sur «Hypnose, processus thérapeutique et changement » au sein du CECCOF-FORMATION : www.parolesdepsy.com

Quelques citations du podcast avec Nicole Prieur :
« Il y a un passage tout à fait naturel entre ce que le cerveau a vécu dans la transe et ce qu’il va pouvoir vivre après au quotidien. »
« La compréhension seule n’apporte pas forcément le changement. »
« Avec l’hypnose on se reconnecte à l’immensité du vivant. »
« Tout l’art de l’hypnothérapie c’est la qualité de présence à l’autre. »